Grève des enseignants : Anne Hidalgo chahutée dans la manifestation parisienne
Alors qu'elle se trouvait dans le cortège, la candidate socialiste à la présidentielle a été accusée par certains manifestants de faire de la récupération politique.
Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle, a reçu un accueil "un peu mouvementé" de la part de certains participants à la manifestation parisienne des enseignants et personnels de l'Education nationale, jeudi 13 janvier, selon le journaliste de franceinfo sur place. L'ensemble des syndicats ont appelé à la grève pour protester contre la succession des protocoles sanitaires liés au Covid-19.
"On n'accepte aucune récupération"
Alors qu'elle se trouvait dans le cortège, la maire de Paris a croisé plusieurs manifestants hostiles. "On s'en fout, nous, que vous vous pavaniez", a lancé une femme se présentant comme membre de "la FCPE [Fédération de Conseils des Parents d'Elèves] de la ville de Noisy-le-Sec", en Seine-Saint-Denis. "Je suis soignante et je suis suspendue à cause de ce gouvernement", a-t-elle ajouté, faisant allusion à l'obligation vaccinale pour les soignants.
Une autre manifestante, se présentant elle comme "une conseillère principale d'éducation (CPE)" a assuré a franceinfo qu'"Anne Hidalgo et le PS en général n'ont pas vraiment défendu l'Education nationale". "Là, les enseignants et tout le monde de l'éducation est vraiment très en colère", a-t-elle poursuivi. Selon cette conseillère, "le manque de postes dans l'éducation nationale ne date pas d'aujourd'hui, il date bien d'avant le Covid". "La colère est tellement forte qu'effectivement, on accepte aucune récupération, quel que soit le parti politique", a-t-elle ajouté, avant de conclure "Anne Hidalgo, j'en ai rien à faire".
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