Alliot-Marie reçoit le soutien de Fillon, Sarkozy et des députés UMP
L'opposition réclame à cor et à cri la démission de la ministre des Affaires étrangères, qui n'en finit pas de s'enfoncer à mesure qu'elle prend la parole concernant ses voyages en jet privé tunisien en décembre dernier.
A quelques heures d'une séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, qui promet d'être houleuse, le Premier ministre est monté au créneau : "Je voudrais dire à Michèle tout mon soutien. Elle a le soutien du président de la République et du Premier ministre", a solennellement déclaré François Fillon devant les députés UMP réunis au Palais Bourbon.
Le chef de groupe, l'UMP Christian Jacob, a même fait applaudir, par les députés UMP, Michèle Alliot-Marie qui était présente à la réunion.
_ De son côté, le ministre de la Santé Xavier Bertrand confirme le soutien de l'ensemble de l'exécutif à la patronne de la diplomatie française, à 48 heures du show télévisé de Nicolas Sarkozy "face aux Français".
Sauver le soldat Alliot-Marie
Ces démonstrations ostentatoires suffiront-elles à sauver le soldat Alliot-Marie, plus que jamais sur la sellette, et dont l'opposition réclame la démission pure et simple ?
Michèle Alliot-Marie, qui a passé des vacances en Tunisie fin décembre en plein soulèvement populaire tunisien, est accusée d'avoir utilisé à deux reprises le jet privé d'un homme d'affaires proche du clan Ben Ali.
_ Peu avant la chute du régime Ben Ali, la ministre des Affaires étrangères avait en outre proposé de transmettre à la police tunisienne le savoir-faire français en matière de maintien de l'ordre.
Gilles Halais, avec agences
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