Le renoncement d'Alain Juppé ne "change rien" pour Emmanuel Macron
Le retrait officiel d'Alain Juppé de l'élection présidentielle "ne change rien, ni au rythme, ni à la stratégie, ni au contenu de la campagne" d'En Marche !, selon le porte-parole du mouvement, Benjamin Griveaux, interrogé lundi sur franceinfo.
Alain Juppé a officiellement et "une bonne fois pour toute" renoncé à être le plan B de la droite et du centre pour l'élection présidentielle. Cette décision "ne change rien, ni au rythme, ni à la stratégie, ni au contenu de la campagne" d'En Marche !, pour Benjamin Griveaux, le porte-parole d'Emmanuel Macron, invité, lundi 6 février, de franceinfo.
"On n'a pas calé notre agenda en fonction des autres (...) On reste le maître de nos horloges et on le restera jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle", a-t-il expliqué.
Les déçus de la droite sont les bienvenus
Le renoncement d'Alain Juppé est-il une bonne nouvelle pour Emmanuel Macron ? Benjamin Griveaux maintient que les déçus de la droite sont les bienvenus : "Nous accueillons les gens sur les valeurs qui sont celles d'En Marche ! et de l'offre politique qu'Emmanuel Macron a développé." Mais "un soutien ne vaut ni un infléchissement de la ligne politique, ni une investiture aux législatives que certains sans doute attendent", a-t-il toutefois précisé.
Alain Juppé a vivement critiqué Emmanuel Macron en évoquant "l'immaturité politique" du candidat mouvement En Marche !. Benjamin Griveaux a répondu en renvoyant aux propos du maire de Bordeaux lors de sa déclaration à la presse ce vendredi matin : "Ce pays a besoin de renouvellement, si j'ai bien écouté Alain Juppé. Sans doute en a-t-il pris la mesure au moment de l'élection primaire au mois de novembre."
Ce désir de renouvellement s'est renforcé ces dernières semaines.
Benjamin Griveauxà franceinfo
"On a besoin de visages nouveaux pour mettre en place une France nouvelle. Emmanuel Macron incarne ces éléments-là" a-t-il assuré. Le porte-parole d'Emmanuel Macron a aussi mis fin aux rumeurs de contacts avec Jean-Louis Borloo.
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