: Vidéo Hippodrome de Compiègne : "Je n'ai aucun esprit de revanche" dit Eric Woerth après son non-lieu

"Je n'ai aucun esprit de revanche." Ancien ministre du Budget sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth a bénéficié, jeudi 11 décembre, d'un non-lieu devant la Cour de Justice de la République (CJR) dans l'affaire de la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne (Oise) en 2010.

"Je me suis félicité que la justice me rende justice, ce que j'ai dit il y a quatre ans, c'est exactement ce qui s'est passé", déclare le député UMP de l'Oise devant la caméra de France 3 Picardie. Eric Woerth avait été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête ouverte pour prise illégale d'intérêts. Ses détracteurs l'accusaient d'avoir bradé l'hippodrome au profit de la Société des courses de Compiègne (SCC), jusqu'alors locataire. Riposte du député : "Nous avons bien vendu cet hippodrome, il fallait le faire dans un cadre juridique précis".

"Vous êtes condamné bien avant la justice"

Toujours amer, l'homme politique fustige les journalistes et les hommes politiques de l'opposition de l'époque : "Vous êtes condamné bien avant que la justice au fond ne tranche", dit-il. Cette décision de la commission d'instruction de la CJR met un terme à cette affaire de prise illégale d'intérêts pour le député.

Eric Woerth, ex-trésorier de l'UMP, doit comparaître en janvier 2015 dans l'affaire Bettencourt, de présumés abus de faiblesse à l'encontre de Liliane Bettencourt. Il y est poursuivi pour recel d'une somme remise par Patrice de Maistre, l'ex-homme de confiance de l'héritière de L'Oréal.