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Vidéo "Je me félicite de ce que j'ai fait" : Emmanuel Macron réagit pour la première fois après les révélations des Uber Files

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Uber Files : Emmanuel Macron répond aux critiques : "Je me félicite de ce que j'ai fait"
Uber Files : Emmanuel Macron répond aux critiques Uber Files : Emmanuel Macron répond aux critiques : "Je me félicite de ce que j'ai fait" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Le chef de l'Etat a répondu, mardi, à des journalistes lors d'un déplacement en Isère. "On a créé des milliers d'emplois", a-t-il assuré.

La réaction après les révélations. Les Uber Files ont révélé comment Emmanuel Macron s'était impliqué dans l'installation d'Uber en France alors qu'il était ministre de l'Economie. "Je me félicite de ce que j'ai fait", a répondu mardi 12 juillet celui qui est désormais président de la République. "On a créé des milliers d'emplois", a assuré le chef de l'Etat lors d'un déplacement en Isère. Il affirme n'avoir "jamais été naïf" sur ce dossier. "Je suis extrêmement fier", a-t-il insisté, expliquant avoir été "un ministre de l'Economie qui s'est battu pour attirer des entreprises".

Depuis samedi soir, et le début de la publication des Uber Files, le président de la République est sous le feu des critiques de l'opposition"Nous sommes devant un scandale d'État", a réagi dimanche sur franceinfo Aurélien Taché, député élu sous l'étiquette Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Les 4 groupes de la Nupes vont demander une commission d'enquête parlementaire. Le député RN Sébastien Chenu a aussi dénoncé lors d'une conférence de presse "le premier scandale du quinquennat d'Emmanuel Macron""Une mission d'information pourrait ressortir ces éléments et les remettre au goût du jour", a ajouté Jean-Philippe Tanguy, lui aussi député RN.

"Le minimum, c'est qu'il explique ce qu'il a fait et comment il a contribué à non seulement faire en sorte qu'Uber s'implante en France, mais, grâce à une loi qui s'appelle la loi Macron, découdre une partie du code du travail pour favoriser ce type d'activité, et notamment les conséquences sociales sur les salariés", a déploré le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. "Ce n'est pas une nouvelle qu'Uber soit à ce point dans une logique de lobbying pour déréguler", a relativisé en revanche le patron de la CFDT Laurent Berger.

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