Affaire des écoutes : "Il faut raison garder entre les réquisitions et le jugement"
Quatre ans de prison, dont deux ferme, ont été requis à l'encontre de l'ancien président Nicolas Sarkozy mardi 8 décembre par le parquet national financier. Pour réagir sur franceinfo mardi soir, le politologue Benjamin Morel.
La réquisition de deux ans de prison ferme à l'encontre de Nicolas Sarkozy mardi 8 décembre dans l'affaire des écoutes a été "forte, certains diront disproportionnée, en tout cas extrêmement importante", commente le politologue Benjamin Morel sur franceinfo mardi soir. "Pour l'électorat acquis, ce type d'affaires a un impact assez limité. Mais la question d'un retour en politique reste lancinante pour lui", ajoute le professeur en sciences politiques à Paris.
Mauvaises relations entre les magistrats et Sarkozy
Le parquet national financier s'est défendu de mener une "guérilla" contre l'ancien président. "Il est normal qu'un procureur cherche à obtenir une condamnation, qu'il juge adéquate. Mais c'est le juge qui tranche. Il faut raison garder entre les réquisitions et la décision finalement actée", affirme-t-il. "La source de cette affaire vient d'un conflit entre l'ancien président et le corps des magistrats", rappelle Benjamin Morel. La défense de Nicolas Sarkozy s'exprimera mercredi.
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