: Vidéo "Cash Investigation" a fait estimer les deux tableaux vendus par Claude Guéant... quinze fois le prix du marché
Un expert reconnu de la peinture hollandaise a été sollicité par le magazine "Cash Investigation" pour estimer le prix actuel des deux petites marines vendues par Claude Guéant… un demi-million d'euros ! Des soupçons pèsent sur l'origine de cet argent qui lui aurait permis d'acheter un appartement. Extrait de "Affaire Sarkozy-Kadhafi : soupçons sur des millions", une enquête de Nicolas Vescovacci diffusée mardi 22 mai sur France 2.
Claude Guéant, alors secrétaire général de la présidence de la République, vend en 2007 deux petites marines (19,5 cm x 36 cm) du peintre flamand Andries Van Eertvelt (1590-1652) à un avocat malaisien pour 500 000 euros. De l'argent en lien avec le financement présumé de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime de Kadhafi ?
Le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #cashinvestigati) s'est rendu à Amsterdam, aux Pays-Bas, pour faire estimer ces deux peintures flamandes du XVIIe siècle par Peter de Boer, un expert indiscutable de tableaux anciens : "Nous vendons des peintures anciennes depuis 1921."
"C'est une très, très bonne affaire"
Le journaliste de "Cash" montre au spécialiste deux reproductions photographiques de très bonne qualité insérée chacune dans un cadre : "C'est très joliment fait…" apprécie Peter de Boer, qui se souvient bien de ces œuvres : il en a en effet été un temps propriétaire…
"Nous avons acheté ces tableaux en 1967 et on les a revendus peu après l'équivalent de 9 000 euros, précise-t-il. Je les ai revus chez Christie's en 1990 où ils ont été revendus pour environ 20 000 euros." L'estimation de leur prix aujourd'hui ? "30 000 ou 40 000 euros." Mais ils ont été vendus 500 000 euros… : "C'est une très, très bonne affaire…" Pourraient-ils atteindre ce prix sur le marché de l'art ? "Jamais !"
Extrait de "Affaire Sarkozy-Kadhafi : soupçons sur des millions", une enquête de Nicolas Vescovacci diffusée mardi 22 mai sur France 2.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.