Eric Woerth mis en examen : l'ancien trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy se sent "victime du système"
"Aujourd'hui, on voudrait me faire dire que [la campagne] a été financée par Monsieur Kadhafi. Ce qui n'est pas le cas", plaide-t-il dans un entretien au "Figaro".
"Je résisterai aux accusations", annonce-t-il. Dans une interview accordée au Figaro jeudi 31 mai, l'ancien ministre Eric Woerth réagit après sa mise en examen dans le cadre de l'enquête sur un financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007. "Après dix ans de procédure, et après avoir été à chaque fois relaxé, j'ai l'impression d'être un peu une victime du système", déclare l'ancien trésorier de la campagne.
Je résisterai aux accusions
— Eric Woerth (@ericwoerth) 31 mai 2018
Retrouvez mon interview parue dans @Le_Figaro ce jour pic.twitter.com/7yMqXYbLDY
"Je résisterai aux accusations. (...) Aujourd'hui, on voudrait me faire dire que [la campagne] a été financée par monsieur Kadhafi. Ce qui n'est pas le cas", plaide-t-il, qui redit ne pas connaître "les protagonistes libyens de cette affaire".
"Des dons anonymes"
"J'assume, dans les circonstances de l'époque, avoir reçu des dons anonymes et les avoir distribués à des salariés. Dans mon souvenir, ils se montaient à 30 000 euros. (...) Comment garder de tout cela un souvenir précis, onze ans après, même si je pense que nous avons fait les choses correctement?", se demande le député de l'Oise, mis en examen pour "complicité de financement illégal de campagne".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.