Affaires libyennes : Sarkozy riposte
Vingt-quatre heures après sa garde à vue, Nicolas Sarkozy contre-attaque. L'ex-chef de l'État nie tout en bloc et entend faire "triompher son honneur".
Sa parole était très attendue. Jeudi soir, Nicolas Sarkozy a livré sa vérité et contre-attaque. L'ancien président de la République se dit victime d'une cabale orchestrée par le dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, et ses proches. "Son fils, le sinistre Saïf Kadhafi déclare le 16 mars 2011 : ''Sarkozy doit rendre l'argent qu'on lui a donné" en ajoutant qu'ils ont des photos et enregistrements [...] Nous sommes en mars 2018, il n'y a pas un document, pas une photo, pas un compte, pas une preuve matérielle. Il n'y a que la haine, la boue, la médiocrité et la calomnie", clame l'ancien président.
Takkiedine et Plenel également dans le viseur
Nicolas Sarkozy balaie aussi les accusations de Zied Takkiedine, l'intermédiaire sulfureux qui dit lui avoir remis à plusieurs reprises des valises de billets. "C'est une ignominie", a-t-il déclaré. "Entre 2004 à aujourd'hui, je ne l'ai jamais revu, ni reçu." Également dans le viseur de l'ancien chef d'État, le site Mediapart à l'origine des révélations sur l'affaire libyenne. Des attaques qui ont fait réagir le fondateur du site, Edwy Plenel, pour qui Nicolas Sarkozy devient avec cette interview, le premier diffuseur de fake-news de notre pays.
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