La plainte pour harcèlement sexuel contre le député LREM de Moselle, Christophe Arend, classée sans suite
Le 20 octobre dernier, une ancienne assistante parlementaire avait accusé le député de Moselle d'harcèlement et agression sexuelle, qui lui-même avait déposé plainte pour "dénonciation calomnieuse".
La plainte pour "harcèlement et agression sexuelle" d'une ancienne assistante parlementaire contre le député LREM, Christophe Arend, a été classée sans suite, par le procureur de la République de Sarreguemines (Moselle), a appris mercredi 29 novembre France Bleu Lorraine Nord.
Le 20 octobre dernier, l'ex-assistante parlementaire avait accusé le député de Moselle, qui lui-même avait déposé plainte pour "dénonciation calomnieuse". Trente personnes ont été entendues dans cette affaire. Toute la correspondance du député a également été épluchée.
Des "propositions sans équivoques", selon le procureur
Le procureur de la République de Sarreguemines a relevé la personnalité "complexe" de la plaignante, qui a tenu des propos "incohérents et contradictoires". C'est en consultant les SMS échangés entre eux que le procureur a classé la plainte de la jeune femme. C'est souvent elle qui a envoyé au député des "propositions sans équivoques", à caractère sexuel, précise le parquet. Des avances qu'elle avait qualifié d'"humour de camionneur".
Christophe Arend a décidé de maintenir sa plainte contre son ancienne assistante.
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