: Vidéo Affaire Cahuzac : les politiques appellent au respect de la présomption d'innocence
Interrogées mercredi sur le sort du ministre du Budget, mis en cause pour "blanchiment de fraude fiscale", les personnalités politiques rappellent la présomption d'innocence.
"Laissez la justice faire son travail". C'est en somme le message qu'ont voulu faire passer la plupart des personnlaités politiques interrogées sur le sort de Jérôme Cahuzac, visé par une enquête préliminaire pour "blanchiment de fraude fiscale". Dans l'opposition, certaines voix ont demandé que le ministre du Budget, mis en cause par Mediapart pour avoir détenu un compte bancaire en Suisse, démissionne de son poste. Mais mercredi 9 janvier, les politiques se sont accordés à défendre le principe de présomption d'innocence, avec certaines nuances.
Sa collègue du gouvernement, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, estime que l'ouverture de cette enquête est le "meilleur moyen" pour Jérôme Cahuzac de "prouver son innocence". Une innocence à laquelle croit son supérieur, le ministre de l'Economie Pierre Moscovi, qui lui maintient sa confiance. Jean-Luc Mélenchon appelle à ne pas juger le ministre du Budget sur une question de confiance, mais sur des faits. Jean-François Copé, le patron de l'UMP, met en avant la présomption d'innocence et estime qu'une démission ne concerne que l'avis de Jérôme Cahuzac. Marine Le Pen, elle, considère qu'il y a conflit d'intérêts et estime qu'il doit quitter Bercy, mais pas forcément le gouvernement.
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