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Les 4 Vérités - Paradis fiscaux : Moscovici réclame "des sanctions contre les pays de la liste noire"

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moscovici moscovici (France 2)
Article rédigé par France 2
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Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, était l'invité des 4 Vérités de France 2  ce lundi 12 février.

Jugé en appel à partir de ce lundi, Jérôme Cahuzac était le ministre délégué de Pierre Moscovici, invité des 4 Vérités. Ce dernier ne lui a plus parlé depuis mars ou avril 2014. "Il a menti à tout le monde. Il a sali la gauche. Ça nous a coûté très cher. Ça m'a motivé pour que de telles situations ne puissent jamais se représenter".

"Il n'y a plus de secret bancaire en Europe", se félicite le commissaire européen aux Affaires économiques.

La liste noire de l'UE, adoptée le 5 décembre 2017 pour la première de son histoire, ne contient plus que neuf pays : Bahreïn, Guam, les Îles Marshall, la Namibie, les Palaos, Samoa, les Samoa américaines, Sainte Lucie, ainsi que Trinité-et-Tobago.

Le 23 janvier, l'Union européenne a retiré huit des 17 pays de la liste noire des paradis fiscaux, moins de deux mois après avoir l'établie, au grand dam des ONG.

"La transparence est la mère de toutes les luttes"

Ces pays (le Panama, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, la Tunisie, la Mongolie, Macao, Grenade et La Barbade) sont passés sur une liste grise de 55 pays qui ont pris des engagements de bonne conduite en matière fiscale.

"Je demande aux ministres des Finances de l'UE de rendre publics et transparents tous les engagements pris" par les pays de la liste grise, a affirmé Pierre Moscovici, pour qui "la transparence est la mère de toutes les luttes contre la fraude et l'évasion fiscales".

Le socialiste demande également "qu'il y ait des sanctions contre les pays de la liste noire". Il souhaite "que les fonds du budget de l'UE ou des banques publiques européennes comme la Banque européenne d'investissements et la Banque européenne de reconstruction et d'investissement, ne transitent pas par les circuits financiers de pays qui sont considérés comme des paradis fiscaux".

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