Fraude fiscale : à l'ouverture de son procès en appel, Jérôme Cahuzac dit sa "peur d'aller en prison"
"Je ne souhaite pas que ma mère et mes enfants me voient aller en prison", a-t-il déclaré, lundi, à la barre.
Jérôme Cahuzac revient à la barre la boule au ventre. Le procès en appel de l'ex-ministre du Budget s'est ouvert, lundi 12 février, à Paris. Condamné à trois ans de prison ferme en première instance en 2016 pour fraude fiscale et blanchiment, l'ancien élu s'est présenté libre après avoir fait appel de sa peine "d'abord en pensant aux [siens]".
"Je ne souhaite pas que ma mère et mes enfants me voient aller en prison, a déclaré d'emblée l'ancien ministre, qui vit la plupart du temps reclus en Corse. J'éprouve un sentiment assez banal, la peur. La peur d'aller en prison, j'imagine comme tout le monde."
Un premier interrogatoire dès mardi
Jusqu'au 21 février, l'ancien député socialiste du Lot-de-Garonne devra répondre à nouveau de fraude fiscale (2010-2012) et blanchiment (2003 à 2013). Une confirmation du jugement enverrait l'ancien ministre derrière les barreaux alors qu'une peine égale ou inférieure à deux ans d'emprisonnement ouvrirait la possibilité d'un aménagement de peine.
Mardi aura lieu le premier interrogatoire de l'ancien chirurgien sur les faits. Mercredi devrait être consacré à la personnalité de Jérôme Cahuzac, les réquisitions étant attendues le 20 février.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.