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Vidéo Bayrou refuse de commenter l'affaire Ferrand : "La loi me l'interdit"

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Pas de commentaire sur l'affaire Ferrand : Bayrou et son code à la main
Pas de commentaire sur l'affaire Ferrand : Bayrou et son code à la main Pas de commentaire sur l'affaire Ferrand : Bayrou et son code à la main (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le ministre de la Justice a présenté, jeudi à Paris, sa "loi pour la confiance dans la vie démocratique". Il n'a pas souhaité revenir sur l'enquête préliminaire qui vise le ministre de la Cohésion des territoires, se retranchant derrière le Code de procédure pénale.

Pas de commentaire. François Bayrou, a refusé de parler de l'affaire qui concerne le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, lors de la présentation de la loi sa loi sur la moralisation de la vie publique, rebaptisée "loi pour la confiance dans la vie démocratique", jeudi 1er juin, à Paris. Pour se justifier, le ministre de la Justice s'est retranché derrière le Code de procédure pénale.

"La loi qui s'applique à la fonction de garde des Sceaux et de ministre de la Justice, cette loi interdit que je puisse faire quelque commentaire que ce soit dans des affaires individuelles, et je n'en ferai pas", a déclaré le ministre en réponse à une question sur l'ouverture d'une enquête préliminaire visant Richard Ferrand. "Je suis, depuis que je suis engagé dans la vie publique, un défenseur et un protecteur, autant que je le pourrai, de l'indépendance des magistrats", a ajouté François Bayrou.

"Je crois aux institutions"

Pour clore cet épisode de la conférence de presse sur l'affaire Ferrand, le ministre insiste : "Je n'ai jamais cru que les hommes ou les femmes soient vertueux (...), jamais cru à la morale universelle. En revanche, je crois aux institutions."

La pression s'est accrue sur Richard Ferrand après l'ouverture par le parquet de Brest d'une enquête préliminaire dans l'affaire immobilière impliquant ce soutien de la première heure d'Emmanuel Macron. Le nouveau président de la République et le Premier ministre lui ont renouvelé leur confiance ces derniers jours, tout en indiquant qu'il devrait quitter le gouvernement s'il était mis en examen.

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