Affaire Bettencourt : Henri Guaino relaxé pour ses propos sur le juge Gentil
Il avait notamment accusé le magistrat bordelais d'avoir "sali la France".
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé qu'il n'avait pas dépassé les limites autorisées par la liberté d'expression. Henri Guaino a été relaxé, jeudi 27 novembre, pour ses propos à l'égard du juge Jean-Michel Gentil. Le député UMP était poursuivi pour outrage à magistrat et discrédit porté sur une décision de justice.
En mars 2013, l'ex-plume de Nicolas Sarkozy avait accusé le juge bordelais, l'un des trois magistrats instructeurs chargés du dossier Bettencourt, d'avoir "déshonoré la justice" et "sali la France" en mettant l'ex-chef de l'Etat en examen pour "abus de faiblesse". A l'audience, le 22 octobre, le ministère public avait requis sa condamnation à une amende "de l'ordre de 3 000 euros".
Lors de son procès, Henri Guaino avait fustigé devant le tribunal correctionnel de Paris un "procès fait à la représentation nationale", et une vingtaine de députés UMP étaient venus lui apporter leur soutien.
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