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Affaire Karachi : François Hollande s'engage à lever le secret défense

François Hollande s'est engagé lundi, s'il est élu, à autoriser la levée du secret-défense sur tous les documents concernant l'affaire Karachi et à laisser les juges travailler "en toute indépendance", a déclaré une porte-parole des familles.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Magali Drouet (à gauche) avec l'avocat du dossier Karachi Olivier Morice (BERTRAND GUAY / AFP)

François Hollande s'est engagé lundi, s'il est élu, à autoriser la levée du secret-défense sur tous les documents concernant l'affaire Karachi et à laisser les juges travailler "en toute indépendance", a déclaré une porte-parole des familles.

François Hollande "s'est engagé formellement sur la levée des documents classés secret défense pouvant intéresser Karachi à condition que cela ne mette pas en danger la sûreté de l'Etat", a dit Magali Drouet, fille d'une des victimes de l'attentat et porte-parole des familles de victimes, à l'issue d'une rencontre, lundi, des proches de victimes de l'attentat avec le candidat PS à l'élection présidentielle à son QG de campagne.

"Il s'est engagé à laisser les juges travailler en toute indépendance", a-t-elle ajouté après cette rencontre sollicitée par les familles.

M. Hollande s'est aussi engagé à accorder la protection statutaire des victimes à leurs proches, a-t-elle dit, rappelant que les "frais judiciaires sont très lourds". Ce statut permet une aide à la défense par la prise en charge des frais d'avocat et de procédure juridictionnelle.

Pas de rencontre avec Nicolas Sarkozy

Priée de dire si les familles rencontreraient d'autres candidats, elle a répondu: "il y a des personnes que je refuserai de voir et je ne donnerai pas les noms, sauf pour Nicolas Sarkozy". Elle indique donc ne pas vouloir rencontrer le candidat président et entend le faire savoir.

"Je refuserai catégoriquement de le voir, cela fait trois ans que nous avons demandé à être reçus et à chaque fois il a refusé. Je ne vois pas pourquoi il accepterait si ce n'est pour grappiller un ou deux points dans les sondages", a ajouté Mme Drouet.

Mme Drouet a rappelé que les familles avaient été reçues en avril 2008 par Nicolas Sarkozy "avant que l'affaire Karachi ne devienne une affaire politique".

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