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Affaire DSK : le choc devant "ces images d'une cruauté insoutenable"

Au lendemain de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, la classe politique française semble encore abasourdie. Peut-être même davantage encore devant "ces images d'une cruauté insoutenable" montrant la sortie de commissariat du patron du FMI, menotté. Nouvelles réactions ce matin.
Article rédigé par franceinfo
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" La victime avérée, c'est la France" (NKM)

Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Écologie, était interrogée sur Canal+ ce matin. Elle a estimé que les faits qui lui étaient reprochés étaient "très graves" et qu'on courrait trop vite à la conclusion politique. "En plus de la victime présumée, la femme de chambre, il y a une victime avérée, c'est la France", dit-elle.

"Nous avons un devoir de modération" (J-F Copé)

"C'est au parti socialiste et à lui seul de déterminer les conséquences politiques de cette affaire, et pas à un responsable UMP", déclare le secrétaire général de l'UMP.

Une discrétion partagée par le ministre Alain Juppé.

"J'avais les larmes aux yeux" (M. Valls)

Le député PS de l'Essonne commente la photo de DSK à sa sortie du commissariat de Harlem cette nuit, le visage grave, les mains dans le dos. "Images d'une cruauté insoutenable", a-t-il déclaré sur RTL. "Cela fait près de 30 ans que je fais de la politique" mais "je n'ai jamais
vu cela et je n'ai jamais ressenti cela".

"Il y a beaucoup de zones d'ombre" (François Pupponi)

Ces images aussi ont beaucoup choqué à Sarcelles, où DSK fut maire de 1995 à 1997. Le maire actuel et proche de "Dominique" estime qu'il ne faut pas aller trop vite en besogne. "Il n'a pas fui", assure-t-il sur la foi des nouveaux éléments de l'enquête. "Quelqu'un qui fuit et qui veut se cacher ne téléphone pas pour dire où il est".

DSK "sera bientôt au milieu de nous" (J-C. Cambadélis)

C'est l'un des plus proches lieutenant de Dominique Strauss-Kahn. Et le coup est dur a encaisser pour Jean-Christophe Cambadelis. "Avec ses proches, nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité et il sera bientôt au milieu de nous. Dans le dossier, il y a beaucoup de contradictions, à commencer par la fuite. Il est avéré aujourd'hui que celle-ci n'a pas eu lieu", explique le député socialiste qui se voyait déjà faire un "feu nucléaire" pour soutenir DSK sur la route de 2012.

"Le PS reste à son poste de responsabilité" (JM Ayrault)

"Les socialistes continuent se battre", martèle Jean-Marc Ayrault. Pour le patron des députés socialistes, il s'agit de montrer que cette affaire Strauss-Kahn, "ce n'est pas une affaire du PS". Le PS qui doit se réunir aujourd'hui.

  • Relire les réactions politiques d'hier.

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