Cet article date de plus de trois ans.

Affaire Bygmalion : entretien avec Jérôme Lavrilleux

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Affaire Bygmalion : entretient avec Jérôme Lavrilleux,
Affaire Bygmalion : entretient avec Jérôme Lavrilleux, Affaire Bygmalion : entretient avec Jérôme Lavrilleux, (France 3)
Article rédigé par France 3 - T.Curtet, S.Bouwy, C.Michelland, V.Labenne
France Télévisions

Mercredi 17 mars, le procès de l'affaire Bygmalion, ou des soupçons de financements illégaux de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, va s'ouvrir devant la justice. Parmi les prévenus, Jérôme Lavrilleux, à l'époque directeur adjoint de la campagne. France Télévisions l'a rencontré.

Jérôme Lavrilleux était directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy et directeur du cabinet de Jean-François Copé, alors président de l'UMP. Au moment où éclate l'affaire Bygmalion, le financement présumé occulte de la campagne de 2012, il faisait un coupable idéal. Jérôme Lavrilleux a refusé de jouer ce rôle et craque sur un plateau de télévision en déclarant : "je ne me suis pas engagé pour faire fortune". Désormais, il rénove des gîtes touristiques et loue des chambres d'hôtes dans le Périgord.

Raconter "sa vérité"

Aujourd'hui, Jérôme Lavrilleux se dit serein, il racontera au procès "sa vérité". "Je serai sans doute condamné, mais je vous rappelle qu'en 2014, quand tout ça a éclaté, on a vendu aux Français, aux journalistes, une histoire qui ne sera pas celle qui va être jugée. C'était de dire qui Jean-François Copé a détourné de l'argent, que Jérôme Lavrilleux a fait un trésor de guerre, non". Il assume, mais n'a rien oublié : "ce que j'ai pris dans la tronche, on ne me l'enlèvera pas, mais je ne vais pas faire en plus le cadeau à d'autres de mal le vivre". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.