Cet article date de plus de douze ans.

Affaire Bettencourt : perquisitions au domicile et dans les bureaux de Nicolas Sarkozy

Le domicile de Nicolas Sarkozy dans le XVIe arrondissement et son bureau de la rue de Miromesnil ont été perquisitionnés mardi 3 juillet au matin par un juge chargé de l'affaire Bettencourt.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy aux Invalides le 14 juin 2012. (FRED DUFOUR / POOL / AFP)

Le domicile de Nicolas Sarkozy dans le XVIe arrondissement et son bureau de la rue de Miromesnil ont été perquisitionnés mardi 3 juillet au matin par un juge chargé de l'affaire Bettencourt.

L'affaire Bettencourt revient sur le devant de la scène mardi 3 juillet.

Après l'annonce de la mise en examen pour violation du secret de l'instruction de la juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez, Le Monde révèle une série de trois perquisitions.

Trois perquisitions pour Sarkozy

Selon le quotidien du soir, le juge d'instruction bordelais Pascal Gentil et une dizaine de policiers de la brigade financière ont perquisitionné, mardi matin, le domicile de Nicolas Sarkozy, qui appartient à sa femme, Carla Bruni-Sarkozy, villa Montmorency dans le XVIe arrondissement de Paris.

Ceux-ci ont ensuite perquisitionné le cabinet d'avocats Arnaud, Claude et associés, dans lequel M. Sarkozy détient des parts, dans le XVIIe arrondissement, ainsi que le bureau mis à sa disposition en tant qu'ancien chef de l'Etat, au 27, rue de Miromesnil.

M. Sarkozy, dont l'immunité présidentielle a pris fin le 16 juin, est soupçonné d'avoir illégalement reçu des fonds de la part de Liliane Bettencourt pendant sa campagne présidentielle de 2007.

Ces opérations ont été menées en l'absence de l'ancien président, "parti (lundi) en famille au Canada", a indiqué son avocat, Me Thierry Herzog.

Sarkozy n'a "rien à craindre"

Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le député du Front national et avocat Gilbert Collard a qualifié ces perquisitions de "médiatiques".

"Le temps qui s'est écoulé faut-il être bien naïf, même si on est juge, pour penser, que plusieurs mois après une enquête rouverte, des documents compromettants pourraient encore être là", a-t-il affirmé.

L'avocat a tenu à rappeler que "même si on n'a pas de sympathie pour la personne concernée, elle est présumée innocente".

De son côté, le député UMP Eric Ciotti a expliqué que M. Sarkozy n'avait "rien à craindre" dans l'affaire Bettencourt.

"Il est tranquille, il est serein dans ce dossier. Le temps démontrera sur la base d'une instruction transparente son total manque d'implication dans ce dossier", a-t-il ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.