A partir de samedi, "les internautes parlent aux internautes"
Les contrevenants sont prévenus. En cas de diffusion d'estimation de résultats ou de sondages avant 20 heures dimanche 22 avril, ils encourent une amende de 75.000 euros. Pourtant certains, acrobates, fomentent déjà de subtiles parades.
Les dimanches 22 avril et 6 mai, la toile sera sous haute surveillance. Et gare aux resquilleurs. La sanction maximale prévue se chiffre à 75.000 euros.
En charge de cette mission : la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle. Mais elle aura fort à faire. Outre les 25 millions d'utilisateurs de Facebook et les 5,2 millions de twittos, les membres de la commission devront démêler les messages codés.
Car quelques internautes s'apprêtent à résister sur la toile. Dans une version revue façon geek, ils s'apprêtent à ranimer le souffle de Radio Londres.
Version codée
Pour émettre des tendances, sans se faire prendre, les messages codés commencent à circuler.
A titre d'exemple, voici un premier florilège. Evidemment, ceux qui ont suivi la campagne partent avec un net avantage.
Ici #RadioLondres Longueur de la vague 36mJe répète, vague à 36m#HelpMe s'est noyé#jesensquonvabienrigoler
— G. Alain bembelly (@bembelly) Avril 20, 2012
Dans la même veine, et aussi très imagé.
Test: le lièvre est dans le terrier, l'éléphant barrit#RadioLondres
— Ana Ki (@AnaComKi) Avril 19, 2012
La créativité étant sans borne, tous les camps inspirent.
Ici Ici La femme de néandertal fait de l'aérophagie. #RadioLondres
— Bertrand K. (@bertrand_k) Avril 20, 2012
La liste pourrait être prolongée. A moins que la commission n'intervienne.
Vendredi 20 avril, à la mi journée, le réseau twitter annonçait : "Les anciens résultats pour #radiolondre sont inaccessibles".
La guerre est déclarée.
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