500 000 militants UMP en 2012...
La rupture promise par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2007 a été faite à l'Elysée, au gouvernement et au Parlement, a déclaré Xavier Bertrand lors de son premier discours de secrétaire général, devant le conseil national de l'UMP.
"Aujourd'hui, il est temps d'engager la rupture pour faire de l'UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent", a poursuivi l'ancien ministre du Travail.
Aujourd'hui forte de 270.000 adhérents, l'UMP "doit donner une autre image de la politique", s'ouvrir "à toutes les bonnes idées" et refléter la diversité de la société, a-t-il ajouté.
Xavier Bertrand a annoncé au passage que le siège du parti serait déménagé dans un lieu "plus populaire" que la rue de la Boétie, située non loin de l'Elysée, dans le VIIIe
arrondissement de Paris. Une façon, également, de se distinguer du Parti socialiste,
dont le siège est rue de Solférino, dans un autre arrondissement prestigieux de Paris, le VIIe, près des ministères.
Le secrétaire général a promis d'encourager le débat au sein de l'UMP - un point faible depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, selon les membres du parti réfractaires au sarkozysme dominant. "Bien sûr que les avis peuvent être différents. Mais je préfère le débat au sein du mouvement avec tous plutôt que le débat entre quelques-uns par médias interposés", a dit Xavier Bertrand, qui a promis qu'il n'y aurait pas de "sujet tabou".
Le Conseil national avait auparavant adoubé la nouvelle direction, accouchée aux forceps ces derniers jours par le président Nicolas Sarkozy. Le nouveau bureau politique a ensuite élu Xavier Bertrand, et ses ajoints - Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Besson, Axel Poniatowski et Marc-Philippe Daubresse. Une simple formalité, dans la mesure où les rôles et les lots de consolation étaient déjà distribués. La ministre de la Famille, Nadine Morano, se console ainsi de n'être pas au secrétariat général en devenant conseillère politique de l'UMP.
A la tribune, renouvellemment, rassemblement et diversité étaient les trois mots d'ordre des ténors de l'UMP.
A la tribune, François Fillon a aussi évoqué les élections européennes de juin, où deux ministres seront candidats pour l'Ile de France. Ce sont des élections importantes aux yeux du Premier ministre, surtout après la présidence française de l'Union Européenne.
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