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2012 : Villepin pourra-t-il se présenter ?

La candidature à la Présidentielle de Dominique de Villepin, qu'il pensait encore récemment "très vraisemblable", se fait incertaine en raison du verdict en appel du procès Clearstream, attendu mercredi, et des accusations de l'avocat Robert Bourgi
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dominique de Villepin (THOMAS COEX / AFP)

La candidature à la Présidentielle de Dominique de Villepin, qu'il pensait encore récemment "très vraisemblable", se fait incertaine en raison du verdict en appel du procès Clearstream, attendu mercredi, et des accusations de l'avocat Robert Bourgi

Espérant pouvoir relancer sa campagne en sortant la tête haute de l'affaire Clearstream, où il est poursuivi pour complicité de dénonciation calomnieuse, M. de Villepin déclarait récemment : "J'ai confiance dans le fait que j'ai été blanchi en première instance et qu'il n'y a, à ma connaissance, aucune charge qui pèse dans ce dossier".

Mais depuis dimanche, l'ex-Premier ministre, célèbre pour avoir dit non à la guerre en Irak en 2003 devant l'ONU, est mis en cause dans une affaire de financement occulte, qui pourrait ternir son ambition présidentielle : Robert Bourgi, homme de l'ombre de la Françafrique et conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, l'accuse d'avoir touché avec Jacques Chirac des mallettes de billets, pour un montant évalué à 20 millions de dollars, de chefs d'Etat africains de 1997 à 2005.

Dénonçant aussitôt "faribole", "écran de fumée", Dominique de Villepin a annoncé comme Jacques Chirac, lui aussi mis en cause, son intention de porter plainte en diffamation.

C'est en octobre 2009, après le premier procès Clearstream qui l'avait blanchi, que Dominique de Villepin s'était présenté comme "une alternative républicaine" à Nicolas Sarkozy. Il va jusqu'à déclarer que Nicolas Sarkozy est "l'un des problèmes de la France", positionnement qui va peu à peu le couper d'une partie des parlementaires restés proches de lui : Hervé Mariton, Bruno Lemaire, Marie-Anne Montchamp ou Georges Tron, les trois derniers ayant entre-temps été engagés par Nicolas Sarkozy pour faire partie du gouvernement.

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