14 juillet : Hollande veut retrouver le contact avec les Français
Que ce soit sur les Champs Elysées, au Palais du même nom ou sur les bâteaux du festival Tonnerre de Brest, François Hollande n'a pas sorti d'annonce ou de déclaration fracassante de sa manche. Sur tous les dossiers en cours, il n'a fait que confirmer le cap pris et annoncé par le gouvernement et le Premier ministre.
Pour le président de la République, l'enjeu de ce premier 14 juillet n'était pas là.
Estimant que les dossiers de politique internationale et européenne qui ont occupé les premiers mois de son quinquennat, François Hollande a voulu profiter de la traditionnelle fête populaire pour faire faire un nouveau tour de piste au président de la "simplicité". Serrer des mains, rétablir certaines traditions républicaines évacuées par Nicolas Sarkozy, comme l'interview télévisée ou les visites au militaires. Il s'agissait de rappeler que sa présidence est différente et qu'il n'est pas enfermé dans le pouvoir.
S'il s'en remet au gouvernement, il n'a pas voulu pour autant apparaître impuissant. Il a ainsi utilisé des mots fermes dans le dossier PSA. Tout en évitant les coups de menton : sa méthode, il l'a rappelé, c'est concertation, expertise, dialogue puis décision.
Une position qui n'a pas convaincu à droite. "J'ai été déçu ", affirme le député UMP de Paris Bernard Debré, qui avoue qu'il ne s'attendait pas vraiment à être submergé par l'enthousiasme. "Il reste évasif. Devant la gravité de la situation économique, on n'a pas de réponse ". A l'inverse, Martine Aubry, la patronne du PS a vu de "la volonté et de la détermination ". "Il a rendu compte aux Français ".
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