Pharmacien : portrait d'une profession
Près de 9 officines sur 10: 87,2% exactement sont fermées sauf celles qui sont de garde.
Les pharmaciens qui protestent contre le projet de réforme du gouvernement, concernant notamment les médicament.
C'est un pharmacien en colère pour qui le projet d'autoriser la vente de médicaments en grandes surfaces est dangereux, car si certains produits paraissent anodins, comme certains dentifrices, ils ne le sont pas tous.
Ce produit hautement fluoré n'est vendu qu'en pharmacie, car il est considéré comme un médicament. Il y a un risque de maladie lié au fluor.
Chez ce professionnel, les médicaments non remboursables représentent 20% de son chiffre d'affaires. Pour cette boîte de paracétamol à 1,68 euro, il touche 80 centimes, soit 50% de marge, que le pharmacien explique par le conseil de salariés diplômés. Pour ce pharmacien, les génériques sont la solution pour des économies. Moins chers, ils avantagent le client et la Sécurité sociale. Le pharmacien conserve la même marge, avec en plus une incitation financière.
Il y a des pharmaciens chez qui cette rémunération est de 10 euros par an et d'autres qui peuvent avoir 3 ou 4.000 euros.
Selon Bercy, le salaire médian d'un pharmacien est de 7.670 euros. Un argument pour mettre fin à leur monopole.
Quand un gagne 20.000, combien gagnent 1.500 euros ? Il y a des pharmaciens smicards aujourd'hui, seuls dans leur officine ou avec une préparatrice à mi-temps. Ceux-là vont disparaître. Et ils assurent le service de proximité.
La réforme ambitionnerait aussi de faire baisser les prix de 20%, mais les clients sont partagés sur le fait d'acheter des médicaments au supermarché.
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