Cet article date de plus de cinq ans.

Evènement : 10ème édition du festival Un état du monde au Forum des images à Paris du 16 au 25 novembre

Le festival Un état du monde propose aux spectateurs de coder et décoder le monde contemporain par le cinéma. À l'honneur de la 10ème édition du festival : un grand voyage dans le cinéma argentin en présence du cinéaste Fernando Solanas, une rétrospective du réalisateur norvégien Joachim Trier et une carte blanche à l’auteur de BD Fabcaro.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Un état du monde 2018 (Design graphique : ABM Studio – Visuel : La Permission © Sophie Dulac Distribution, Medianeras © Jour2fête, Dégradé © Les Films du Tambour – Le Pacte)

Le festival Un état du monde, unique en son genre, pose et se pose des questions simples : que peut encore le cinéma ? Comment l’image du monde nous raconte-t-elle quelque chose de ce monde ? Comment le monde, lui-même devenu images, interrompt-il son flux à travers le regard de quelques créateurs ? C’est un questionnement à la fois politique et esthétique, porté par les films et les œuvres qui incarnent cette 10ème édition.

Fernando Solanas et l’Argentine contemporaine

L’Argentine, pays invité de cette 10ème édition, est un pays pétri de contradictions qui traverse un nouveau moment délicat de son histoire. La rencontre des générations permet de dresser un portrait de la nation ciel et blanche : Fernando Solanas, parrain et invité d’honneur, contemporain capital, et une toute nouvelle génération de cinéastes qui confirment la vitalité d’une cinématographie singulière. Ce portrait d’Argentine est aussi divers que riche, et évoquera même les figures iconiques de la culture populaire, de Borges à Maradona, en passant par Eva Perón et Carlos Gardel. 

Hommage à Joachim Trier

Autre manière de filmer la « nouvelle donne » de nos sociétés contemporaines (leur désenchantement comme leur possible ré-enchantement) : l’œuvre de Joachim Trier, brillant réalisateur norvégien.

Après Pablo Larrain, l’an passé, le festival poursuit ainsi sa cartographie des auteurs majeurs du cinéma en train de se faire. Enfin, si l’humour est la politesse du désespoir, il est avant tout la seule et unique arme de construction massive, face aux effritements de nos modèles anciens et de nos terribles habitus. Le festival consacre ainsi une rétrospective dédiée à la farce géopolitique, à la parodie d’un monde dans tous ses états, sinécure nécessaire. Enfin, une carte blanche et une rencontre avec l’auteur de BD Fabcaro, génie définitif du rire de notre temps, qui apporte un autre regard sur nos vies façonnées par le XXIe siècle. Sans oublier maintes rencontres et avant-premières qui redessinent les frontières du réel.

Ouverture des ventes en caisse et en ligne sur le site du à partir du 2 novembre. Réservation fortement recommandée pour les séances en entrée gratuite.


Entrée gratuite :
- La conférence « Sur la route : travelling de l’histoire du cinéma argentin contemporain »
- Les apéros argentins
- L’initiation et le bal tango

Plus d’informations sur le site du Forum des images.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.