Paris : cambriolages à répétition dans les bijouteries

La disparition d'une grande figure du syndicalisme français. Marc Blondel, ancien secrétaire général de FO, adepte des coups de gueule, s'est éteint hier à l'âge de 75 ans. "Un homme de principes et de valeurs", souligne l'Elysée dans un communiqué.

L'un des rares moments où il paraît baisser la garde. Les larmes de Marc Blondel en 2004 face à l'hommage des militants. Il tourne la page sur 15 ans d'un règne sans partage.

C'est le dernier en tant que secrétaire général, la roué a tourné. Au suivant.

Il rempoche ce jour-là son cigare, repart écharpe rouge sur les épaules, deux symboles contradictoires portés depuis 1989. A l'époque, il succède à André Bergeron et va faire prendre à F0 un virage politique.

Le mouvement syndical des revendications, l'économie doit s'adapter pour les satisfaire.

Coup de barre à gauche, place au syndicalisme de revendication. Blondel est un offensif, en amateur de corrida, il entend bien le montrer. Offensif, il l'est en 1995 contre le plan Juppé sur les retraites: 2 mois de grève et de manifestations. Fort en gueule dans les cortèges, à la tribune, mais plus réservé loin des caméras.

Il avait une apparence d'extraverti, provocateur, mais pour moi qui ai travaillé 19 ans avec lui, c'était quelqu'un d'extrêmement réservé et pudique.

En 2011, Marc Blondel était revenu dans l'actualité, condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Dispensé de peine, il s'était depuis retiré de la vie publique.