Otages en Syrie : la joie des familles
300 jours d'attente, de doutes, d'angoisse et d'espoir d'un retour. Ce matin, l'émotion et la joie ont été intenses pour les proches des ex-otages.
La sérénité retrouvée dé José Torres, le père de Pierre. Ce matin, il a reçu un coup de fil de quelqu'un qui disait être son fils sorti de Syrie. Mais il est pris d'un doute. C'est alors le nom du chien de la maison, Olaf, qui va les rassurer, lui et sa femme.
Pierre nous a demandé des nouvelles d'Olaf, donc nous sommes sûrs que la personne qu'on a eue en ligne était bien Pierre.
On avait toute notre journée organisée, on ne comptait pas sur l'arrivée de la nouvelle de sa libération. C'est avec joie qu'on a tout foutu en l'air.
A l'autre bout de la France, dans un petit village du Gard de 3.000 habitants où vivent les grands-parents adoptifs d'Edouard Elias, on a enfin le sourire.
On ne fait aucune déclaration tant qu'ils n'auront pas posé le pied sur le sol de France! Je vous adore toutes, désolé.
Dans la Sarthe, où a grandi Nicolas Hénin, le soulagement est grand.
Un énorme sentiment de soulagement, de joie. On sait bien que la situation là-bas pouvait être difficile.
A Paris, au siège d'Europe 1, pour qui travaille le grand reporter Didier François, accompagné en Syrie d'Edouard Elias, on respire et on se réjouit de revoir bientôt à leurs bureaux les collègues absents.
Ça y est, on respire! Ça fait dix mois qu'on arrivait pas a respirer à pleins poumons. On n'a jamais douté qu'on les reverrait mais on ne savait pas quand et comment. C'est un sentiment de soulagement et une profonde respiration depuis ce matin.
Pendant l'édition spéciale a l'antenne ce midi, la compagne de Didier François a dit au téléphone toute sa joie.
Je lui ai parlé, il va très bien, c'est comme si on ne s'était pas quittés. C'est Didier François telque tel que je le connais que j'ai retrouvé au téléphone.
Dès ce soir, la famille Torres a pris la route de Paris. Ils seront demain à l'aéroport pour accueillir leur fils libéré.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.