Obsèques du réalisateur Alain Resnais
Un cercueuil blanc applaudi à la sortie de l'église. Un cerceuil blanc pour celui dont Sabine Azéma, sa compagne, disait qu'il était un ange. Sabine Azéma, bouleversée, à côté deux des comédiens fétiches d'Alain Resnais.
Il a l'air d'être parti, mais ce soir, y a la première de son film. Et son producteur a le projet du suivant, que peut-être on laissera faire à quelqu'un d'autre. Contrairement aux apparences, Alain Resnais n'est pas mort.
C'est un jour marquant, pour tout le monde. Je reste sur l'émotion de l'hommage qui lui a été rendu.
L'église Saint-Vincent-de-Paul était pleine. Des officiels, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, plusieurs ministres de la Culture : Aurélie Filippetti, Jack Lang, Christine Albanel, tous avaient tenu a rendre hommage a un grand monsieur du cinéma. 91 ans, dont près de 70 à nous enchanter, à nous émouvoir. Un grand monsieur qui a marqué toute la profession.
Il nous forçait à être heureux en jouant, c'était un grand bonheur de travailler avec lui.
Je l'aimais beaucoup et ses films sont un vrai modèle. Je pense qu'il a presque inventé le cinéma français.
Toute une profession émue s'était déplacée. Jane Birkin, Francis Huster, et beaucoup d'anonymes, qui n'oublieront pas ses films.
Pour les films qu'il a fait, et pour ses acteurs qui nous ont apporté beaucoup de choses.
Par le plus grand des hasards, au cimetière Montparnasse, Alain Resnais reposera aux côtés de Nicole Vedres, la réalisatrice qui, en 1947, l'avait pris comme assistant.
Lorsqu'elle était enfant, sa mère la promenait dans les rues de Paris en lui racontant les secrets de la capitale. Elle a décidé de nous raconter le côté obscur de Paris.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.