Nord : la belle histoire des tricoteuses
Une belle histoire, celle de mamies passionnées de tricot Elles ont battu un record en faisant la plus grande écharpe du monde. Leur club a décide de s'orienter vers des actions solidaires. Elles vendent leurs travaux et reversent tous leurs bénéfices à des associations. Reportage à Fourmies, dans le Nord.
Tous les jeudis, ces retraitées se retrouvent pour tricoter.
C'est pas n'importe quoi.
C'est de l'art contemporain.
Trois ans que ces dames manient l'aiguille ensemble. Au départ, un pari : la plus longue écharpe du monde, 67 km. Et l'envie de poursuivre l'aventure.
On voulait faire 12 km au départ, et en fin de compte, on en a fait près de 70. Quand le record a été dépassé, on savait plus quoi faire. On avait l'habitude de se réunir. On avait un but.
Aujourd'hui le but est une volonté. Tricoter solidaire, pour les autres.
On participe au Téléthon, aux Restos du coeur, à la Croix-Rouge. L'argent qu'on récolte, on leur donne, ils en font ce qu'ils veulent.
C'est ça notre but. C'est pour les autres. C'est normal d'aider les autres.
Echarpes, figurines, couvertures. A chacune son tour de main. La constante : s'amuser.
C'est un moment de détente. Plutôt que d'être seule à la maison, on est mieux ici.
C'est d'être avec du monde. J'emmène la voisine, c'est sa seule sortie de la semaine.
L'occasion, pour ces anciennes du textile, de renouer avec le passe, et de tricoter un avenir plus coloré.
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