Nice : que risque le bijoutier ?
ci. Que risque alors le bijoutier de Nice ? Bonsoir Dominique Verdeilhan, vous avez trouvé des précédents.
Dominique Verdeilhan : Il n'existe aucune statistique. Procédons donc avec des exemples. En 2006, un chef d'entreprise de Nogent-sur-Marne tue un cambrioleur. Il est placé en détention provisoire, provoquant l'indignation de Nicolas Sarkozy alors ministre de l'Intérieur Poursuivi pour meurtre, il ne sera pas jugé, ayant bénéficié d'un non-lieu. En février 1989, une boulangère à Reims tue un jeune homme qui vient de lui voler un croissant. En novembre 1992, la cour d'assises Pacquitte, la condamnant uniquement à indemniser la famille de la victime. En 76, un garagiste, déjà victime d'une douzaine de cambriolages, piège son transistor avec des explosifs. Un cambrioleur est tue. Un autre grièvement blesse. Premier procès uniquement devant des magistrats : 2 mois de prison pour le voleur, 8 mois avec sursis pour le cambriolé. 2e procès aux Assises : le jury populaire acquitte le garagiste. Le débat juridique s'efface alors derrière l'appréciation des citoyens.
David Pujadas : Merci.
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