Nice : marche de soutien au bijoutier
Pour le patron, il va falloir recruter. Selon lui, cet accord est un succès. Les pertes prévues pour 2013 et 2014 devraient se transformer en bénéfice.
L'important était de retrouver de la compétitivité. Cet accord le permet. L'ensemble des gains représente 500.000 euros.
Le patron renonce à 40% de son salaire. Dans deux ans, direction et syndicats négocieront un nouvel accord. Les emplois seront préservés jusque-là.
Dans l'actualité également, cette manifestation a Nice en soutien au bijoutier qui a tue un braqueur la semaine dernière. Ils étaient près d'un millier dans les rues. Le défilé s'est déroulé dans le calme.
Baisers, poignées de main, la femme du bijoutier est assaillie de gestes de soutien. Le bijoutier avait tué l'un de ses deux agresseurs à Nice la semaine dernière. Cela rappelle de douloureux souvenirs à ce bijoutier qui a baissé son rideau aujourd'hui.
Je me suis fait braquer il y a un an et demi. A 2 semaines de mon ouverture. C'est un métier à risque, ce n'est plus banques mais les bijoutiers.
Le cortège rassemble aussi de nombreux commerçants. Cet homme était propriétaire d'un taxiphone en face de la bijouterie de Stéphane Turk. Il a dû fermer boutique après un combriolage.
Il y avait des caméras mais ils ont tout coupé. Ils ont pris l'argent et la marchandise. L'assurance ne voulait pas me rembourser.
Dans sa concession automobile, Louis, retraité, dit avoir subi de nombreux vols.
J'ai été attaqué plusieurs fois. J'ai pu me défendre.
Il y a de nombreux citoyens venus partager leur sentiment d'insécurité.
Je travaillais dimanche matin dans la ville. J'ai été agressé il y a deux ans. J'ai été menacé à coups de couteau. On en a ras le bol.
Ma femme a été agressée pour un collier. Ils l'ont étranglée et pris le collier.
Derrière le fils du bijoutier, le cortège dans lequel se sont glisses les représentants de droite et d'extrême droite prend la direction du Palais de justice.
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