Neuromarketing : cerveau et déclencheurs d'achat
La science du cerveau au service des marques. Le neuromarketing a le vent en poupe. De quoi s'agit-il ? De l'art de décrypter les réactions de notre cerveau face à dés stimulations déclenchant dés émotions liéés à un produit.
Qu'est-ce qui nous pousse à acheter toujours plus ? Comment une publicité peut donner envie d'acheter? Il y a dans notre façon de consommer une part de mystère que les marques cherchent toujours à percer. Elles n'hésitent pas à utiliser la science avec le neuromarketing. De nombreux cabinets de conseil s'y sont mis. A Paris, un institut de marketing a même reconstitué un supermarché. Grâce à ces lunettes high tech, les mouvements des yeux sont analysés. Ces marques de dentifrice vont savoir ce qui attire notre regard en premier dans le rayon: les couleurs et le logo. De quoi rendre un emballage plus vendeur. Rythme cardiaque, transpiration, contraction des muscles du visage, voilà les outils les plus utilisés. Certaines marques vont jusque dans notre cerveau, grâce à l'IRM. Imagerie par résonance magnétique. Comme ici en Belgique. Cette femme va regarder une publicité depuis la machine. L'IRM va photographier les réactions de son cerveau. Ensuite, cette société dé conseil va les décrypter. Dès les premières secondes, la publicité accroche. Le personnage se heurte une vitre, ce qui déclenche un pic d'émotions négatives.
Le cerveau vous alerte, il dit: "Attention, danger". Ça augmente la tension à la publicité et sa mémorisation. Ça devient intéressant quand les gens n'ont pas conscience de cette émotion négative.
Quand cette femme regarde la publicité, voilà ce qu'il se passe dans son cerveau. Les zones de la réflexion, en bleu, sont désactivées. A l'inverse, la zone des émotions, en jaune, est allumée.
La publicité vous fait passer sur un mode émotionnel et non conscient. En énéral, a va faire une ublicité 9 qui fonctionne assez bien. Lés émotions et la décision sont liéés.
L'IRM pour anticiper les comportements du consommateur, est-ce vraiment envisageable ? Pour cette spécialiste, s'il faut s'en méfier, le neuromarketing n'a pour l'instant pas les clés de notre inconscient.
L'IRM, l'imagerie cérébrale, est un outil de recherche. Ce n'est pas un outil qui va nous dire "voici le bouton d'achat". Ce type de résultat n'existe pas.
Pour éviter les excès, la France a voulu restreindre les possibilités du neuromarketing. Les imageries du cerveau ne peuvent être utilisées que dans le cadre de la recherche médicale ou pour la prévention et la santé.
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