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Nationale 7 : une route pleine de souvenirs

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Article rédigé par franceinfo
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Mais aujourd'hui, c'est le folklore républicain qui attire plus de 10.000 touristes par an.

La nationale 7, cette route évoque sûrement pour un grand nombre d'entre vous pas mal de souvenirs. Des souvenirs de vacances et peut-être aussi de bouchons. Frédéric Crotta a ressorti son album de famille pour vous raconter l'histoire de cette route pas comme les autres. (Chanson) Nationale 7.

C'est parti! Destination la Côte d'Azur. 1000 km pare-chocs contre pare-chocs, deux ou trois jours de voyage dans des voitures surchauffées et surchargées. Traversée de trois départements, c'était ça la route des vacances de nos parents et de nos grands-parents. Originaire de Piolenc, Jean-Claude Villot, 72 ans. A la terrasse du restaurant familial, le spectacle le fascinait.

C'était notre télé de l'époque! On n'avait que la radio comme information. C'était le Salon permanent de l'auto qui défilait. Les nouvelles voitures, on les voyait rouler sur la RN7.

La nationale 7 a fait prospérer les commerces de son village. Chaque été, les habitants proposaient des produits locaux aux touristes de passage.

Il y avait la vente des balais, un produit local, puis les miroirs et les fauteuils en rotin, les paniers tressés.

Les vacanciers ont fait la notoriété du nougat de Montélimar. Une friandise vendue sur le bord de la route, dans les embouteillages. Pour rendre hommage aux bouchons qui ont fait sa fortune, cet industriel en a reconstitué un dans son usine à friandises.

C'étaient les magasins de l'époque. Ils se mettaient le long de la nationale et vendaient les produits. Y avait pas de frigo, donc pas de cannettes.

Visite dans l'usine à souvenirs. Les abords de la RN7 comme si vous y étiez. Mais avec l'apparition des autoroutes dans les années 1970, Ie paysage change- Beaucoup de garages ont disparu, des hôtels jadis prospères sont à l'abandon.

C'était ouvert 24H sur 24, mais nous, de la région, on venait à la sortie des boîtes de nuit manger le croque-monsieur. C'était un passage continuel.

La nationale 7 fait aujourd'hui l'objet d'un véritable culte. Les musées fleurissent. Aujourd'hui, seuls les réfractaires à l'autoroute prennent ce chemin des écoliers qui les mène, le temps des vacances, vers le soleil et la mer.

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