Musique : Hatsune Miku, la diva virtuelle
On vous emmène à la rencontre d'une star qui n'existe pas. les clubs de foot reportent leur Il reportent leur grève. Hatsune Miku est une diva virtuelle. Au Japon, cette chanteuse a un succès considérable. C'est pourtant un hologramme, son spectacle est donné cette semaine au théâtre du Châtelet à Paris. Le public est surpris et parfois conquis.
Drôle de spectacle hier soir au Châtelet. La chanteuse, l'orchestre, les décors, tout tient dans quelques grammes de mémoire informatique. C'est un opéra virtuel interprété par une chanteuse hologramme. La vedette s'appelle Miku Hatsune.
Elle est sortie d'un logiciel.
Fiche signalétique.
16 ans, 54 kilos, 1m52.
Son répertoire.
De la musique électronique un peu pop.
Au Japon, Miku est l'héroïne de jeux vidéo pour les adolescents, les enfants, fait de la publicité pour des voitures et des millions de femmes s'amusent à l'imiter partout dans le monde. Au théatre du Châtelet, l'opéra est écrit par un Japonais. Sous-titré en Français et plus sombre que le style habituel.
Nous l'avons mise comme héroïne d'un opéra. Elle médite sur la vie, sur la mort, c'est très séduisant.
Alors verdict des fans français.
Je ne m'attendais pas à ça mais j'ai vraiment apprécié.
Il y a avait une super ambiance.
C'était bizarre mais j'ai adoré. Je n'ai pas tout compris mais c'est chouette.
Un opéra avec des hologrammes, c'est une première en France. Mais virtuels ou pas, comme le veut la tradition, à la fin du spectacle, tous les artistes saluent le public.
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