"L'annéeprochaine sera aussi bien remplie que 2012. " Sur un ton combatif, Julian Assanges'est présenté jeudi au balcon de l'ambassade d'Equateur devant une centaine deses partisans et autant de journalistes. Le fondateur de WikiLeaks vit reclusdepuis juin dans le bâtiment, mais veut continuer de se montrer offensif."WikiLeaksprépare la publication d'un million de documents, qui touchenttous les pays dans le monde" (Julian Assange)JulienAssange ne peut pas sortir de l'ambassade d'Equateur, au risque de se faire arrêter.L'Equateur lui a accordé l'asile politique, mais Londres entend appliquer lemandat d'arrêt suédois. Il est poursuivit en Suède pour une affaire de viol etd'agression sexuelle présumés, dans laquelle il clame son innocence."Il ya six mois, il y a 185 jours, je suis entré dans ce bâtiment, c'est devenu mamaison, mon bureau et mon refuge ", a lancé Julian Assange au cours de sa deuxièmeintervention publique en six mois, décoré pour l'occasion d'une guirlande de Noël.WikiLeakscontinue de sortir des rapports secrets, notamment de l'armée américaine sur l'Iraket l'Afghanistan. Le site a déjà publié 250.000 télégrammes américains, provoquantl'irritation de Washington. Le "cyber-warrior " affirme que s'il estenvoyé en Suède, il risque à terme d'être extradé vers les Etats-Unis et d'y encourirla peine de mort."Lavraie démocratie n'est pas à la Maison Blanche, la vraie démocratie c'est la résistancedes personnes armées de la vérité contre les mensonges, de la place Tahrir à Londres ",a-t-il estimé, avant de terminer son discours le poing en l'air.