Vladimir Poutine : la Russie n'est pas un vassal qui marche au pas
Alors que la Russie ne réussit pas à enrayer la dégringolade du rouble, Vladimir Poutine a cherché ce matin à rassurer les Russes : "Dans le scénario le plus défavorable pour la conjoncture internationale, la situation peut durer deux ans mais elle peut se corriger avant" . Il a assuré que la Russie avait des réserves, que les programmes sociaux seraient maintenus même s'il a laissé entendre que le gouvernement devrait peut-être réduire certaines dépenses sociales en fonction de l'évolution de la situation. Pour lui, les sanctions ne représentent que 25% du problème.
"Peut-être que l'ours russe devrait tranquillement manger des baies"
Vladimir Poutine a refusé de répondre à la question d'un journaliste ukrainien sur le nombre de soldats engagés en Ukraine. Mais il a assuré que "tous ces soldats qui sont allés volontairement dans l'est de l'Ukraine ne sont pas des mercenaires ." Et il a dénoncé l'attitude des Occidentaux : "Le bouclier antimissile près de nos frontières, ce n'est pas un mur ? Nos partenaires ont décidé qu'ils étaient les vainqueurs, qu'ils étaient désormais un empire et que les autres étaient des vassaux qu'il faut faire marcher au pas" s'est défendu Vladimir Poutine. "Peut-être que l'ours russe devrait tranquillement manger des baies et pas chasser des porcelets dans la taïga."
#Poutine. Confidence en direct. "Un ami m'a dit: est-ce que tu aimes? Oui. Est que quelqu'un t'aime? Oui. Tout va bien!"
— Mandraud Isabelle (@mandraud) December 18, 2014
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