Dans un discours à la Nation diffusé par la télévision publique dans la nuit de vendredi à samedi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait été catégorique : "Le terrorisme ne passera pas" . Samedi matin, il est allé à la rencontre de la direction du Radisson Blu avant de s'adresser aux journalistes : "Nulle part dans le monde, on est à l'abri de ces barbares d'un autre temps, ces hommes qui ne méritent pas le nom d'hommes. La valeur vie leur est inconnue." Dernier bilan de cette prise d'otages, 21 morts dont deux assaillants. Parmi les morts, treize étrangers de cinq nationalités différentes, six Russes, trois Chinois, deux Belges, une Américaine et un Sénégalais. A LIRE AUSSI ►►► Mali : fin d'une sanglante prise d'otages dans un hôtel de Bamako L'attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, proche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Au moins trois suspects sont recherchés, alors que l'état d'urgence a été décrété pour dix jours dans l'ensemble du pays. Un deuil national de trois jours sera observé à partir de lundi. Lendemain de prise d'otages à Bamako : visite du président et premiers récits - reportage Sandrine Etoa-Andègue écouter #Bamako mise en berne du drapeau malien à l'hôpital Gabriel Touré 3 jours de deuil national @sandetoa @franceinfo pic.twitter.com/i0neHbl48I— Gilles Gallinaro (@GallinaroG) November 21, 2015