Les Observateurs. Quand un détail change votre perception de la réalité
Vidéo pixelisée, ou qui s'affiche automatiquement sur vos réseaux sociaux préférés... Souvent, nous regardons ces images sans avoir toutes les informations. Deux exemples au Sénégal et au Venezuela, décryptés par les Observateurs de France 24 pour apprendre les bons réflexes.
Elles arrivent par centaines dans nos timelines sur Facebook, Twitter, Instagram... Des vidéos que nous regardons parfois de façon distraite, qui nous amusent, et que nous partageons ou likons, un peu trop rapidement. Mais avons nous pris le temps de vérifier que nous avons bien compris ce qu'il se passe ?
Deux exemples de l'actualité du mois de mai 2018 montrent qu'il faut se méfier avant de partager un contenu.
Au milieu du mois de mai, un étudiant de l’université de Saint-Louis du Sénégal, Fallou Sene, est décédé lors de manifestations dans la deuxième ville sénégalaise. Une vidéo reprise par de nombreux médias sénégalais a prétendu montrer comment ce dernier a été tué par un véhicule de police fonçant dans la foule. Mais un détail dans la vidéo permettait de voir qu'elle n'avait rien à voir avec l'incident.
Le 20 mai dernier, des internautes ont publié une étrange vidéo du président vénézuélien Nicolas Maduro dans laquelle il affirmait qu'il saluait "une foule imaginaire". Les détracteurs du chef d’État ont vite partagé les images pour pointer du doigt une "manipulation" ou moquer sa "solitude". Mais pour comprendre cette vidéo, il fallait prendre en compte un élément déterminant : le son.
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