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"L'ultimatum se termine ce soir" : la France confirme qu'elle reconnaîtra Juan Guaido si aucune présidentielle n'est annoncée au Venezuela

La ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, estime que les législatives anticipées annoncées par Nicolas Maduro sont "une farce".

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Juan Guaido s'exprime lors d'un meeting à Caracas (Venezuela), le 3 février 2019. (ELYXANDRO CEGARRA/SIPA)

Un scrutin présidentiel ou rien. La France a une nouvelle fois demandé, dimanche 3 février, au président vénézuélien Nicolas Maduro d'annoncer "d'ici ce soir" la tenue d'une élection présidentielle anticipée, après que celui-ci a promis des législatives anticipées.

"L'ultimatum se termine ce soir, a rappelé la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, sur RTL et LCI. Si, d'ici ce soir, monsieur Maduro ne s'engage pas à organiser des élections présidentielles, nous considérerons que monsieur [Juan] Guaido est légitime pour les organiser à sa place."

Et nous considérerons Juan Guaido comme le président par interim jusqu'à des élections légitimes du Venezuela.

Nathalie Loiseau

sur RTL et LCI

La France, l'Allemagne et l'Espagne avaient averti, le 26 janvier, que si Nicolas Maduro n'annonçait pas sous huit jours de nouvelles élections au Venezuela, ils reconnaîtraient l'opposant Juan Guaido comme "président par intérim". Jeudi, le Parlement européen a déjà reconnu Juan Guaido en tant que chef de l'Etat par intérim, comme l'ont fait les Etats-Unis, le Canada et plusieurs pays d'Amérique latine.

L'élection de Monsieur Maduro en mai dernier était une farce, c'était une fiction d'élections.

Nathalie Loiseau

sur RTL et LCI

"Ce que répond jusqu'à présent monsieur Maduro, c'est : 'Je veux organiser des élections législatives'. Sous-entendu : 'Je veux me débarasser du président du Parlement', monsieur Guaido, qui est justement soutenu par les manifestants. Là encore, cette réponse est une farce, une farce tragique", conclut la ministre.

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