Depuis l'annonce de son cancer en juin 2011, la capitale du pays s'est couverte, chaque jour un peu plus, de portraits à sa gloire.
Elodie DrouardFrance Télévisions
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Le président vénézuélien Hugo Chavez est mort mardi 5 mars. Depuis l'annonce de son cancer en juin 2011, la capitale du pays s'était couverte, chaque jour un peu plus, de portraits à sa gloire.
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Atteint d'un cancer depuis juin 2011, Hugo Chavez a été réélu président du Venezuela en octobre 2012. Alors qu'il devait prêter serment lors de sa cérémonie d'investiture le 10 janvier 2013, il est resté à Cuba pour être soigné après une récidive. JORGE SILVA / REUTERS
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A la tête du Venezuela depuis 1999, Hugo Chavez y a exercé un pouvoir sans partage caractérisé par une très forte personnalisation. ARIANA CUBILLOS / AP / SIPA
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Hugo Chavez jouissait dans son pays d'un véritable culte de la personnalité. JORGE SILVA / REUTERS
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Initiée par le président vénézuélien et relayée depuis peu par le régime, la campagne à la gloire de Chavez a fini par descendre dans la rue. JUAN BARRETO / AFP
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Pour pérenniser le projet politique d'Hugo Chavez, une tentative de sacralisation était en cours afin de transcender la redoutée disparition du leader vénézuélien. JORGE SILVA / REUTERS
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Fréquent en Amérique latine, le culte de la personnalité est également très présent en Argentine avec le péronisme. MAXPPP
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Bien qu'élu "démocratiquement" à quatre reprises, Hugo Chavez a emprunté sa culture politique au bonapartisme social, cherchant à incarner à lui seul le Venezuela. EITAN ABRAMOVICH / AFP
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Car si Chavez fut d'abord un leader de l'ultragauche, il a, au fil des années, opéré un vrai virage à droite. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS
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Son cancer, soigné à Cuba au côté de son mentor Fidel Castro, est également devenu prétexte à l'édification de la légende chaviste. JORGE SILVA / REUTERS
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"J'ai vaincu la mort pour assumer mes engagements vis-à-vis du peuple vénézuélien !" répétait Hugo Chavez lors de sa dernière campagne présidentielle. JORGE SILVA / REUTERS
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Président omnipotent, Chavez s’est fait octroyer les pleins pouvoirs et gouvernait par décret depuis janvier 2011, privant, de fait, l’Assemblée de tout rôle. RAUL ARBOLEDA / AFP
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En treize ans, Hugo Chavez a bâti sa popularité sur de nombreux programmes sociaux dans la santé et l'éducation. JORGE SILVA / REUTERS
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Aujourd'hui, les plus défavorisés lui vouent une reconnaissance sans limites, répétant à l'envi qu'il leur a rendu leur "dignité". ARIANA CUBILLOS / AP / SIPA
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Symbole de son autocratie, Chavez animait chaque dimanche à la télé le talk-show "Alo, Presidente" ("Allô, président"). JORGE SILVA / REUTERS
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Objectif principal de ce rendez-vous dominical sur la télévision d'Etat : se rapprocher du peuple en chantant des chansons, en racontant des histoires ou en raillant ses ennemis. RAMON ESPINOSA / AP / SIPA
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Récemment, une campagne d’affichage avait mis en scène le président sous les traits d’un basketteur, d’un boxeur, d’un motard ou encore d’un rappeur. JORGE SILVA / REUTERS
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Reprise sur les murs de la ville, cette iconographie cherchait à rafraîchir l’image du président afin de gagner les votes des jeunes des quartiers populaires lors des dernières élections. ARIANA CUBILLOS / AP / SIPA
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Après sa première bataille contre le cancer en 2011, le président vénézuélien n'hésitait pas à se comparer au phénix, "revenu à la vie". JORGE SILVA / REUTERS
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A 58 ans, Hugo Chavez a subi au début de l'année une dernière et quatrième opération à La Havane après "une grave infection pulmonaire". Mais il souffrait toujours de "complications". RAUL ARBOLEDA / AFP
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Même s'il n'était pas apparu en public depuis mi-février, Hugo Chavez n'avait paradoxalement jamais été aussi présent au Venezuela. LEO RAMIREZ / AFP
