Le pape François va embarquer vendredi 22 septembre à l'aéroport de Fiumicino, près de Rome, direction Marseille, à bord d'un Airbus A320, le vol ITA Airways AZ4000. Le Vatican ne possède en effet pas de flotte : le pape ne dispose pas d'un appareil privé, contrairement à de nombreux chefs d'Etat. Le souvertain pontife voyagera donc avec la compagnie ITA Airways, le successeur d'Alitalia, qui est d'ailleurs en passe d'être rachetée par Lufthansa.>> Visite papale à Marseille : comment le pape François a mis la question migratoire au centre de son pontificatA ses côtés, entre 100 et 150 personnes. Des conseillers, des ministres du pape, son médecin, son infirmier, son garde du corps. Une partie de sa sécurité ne prendra l'avion qu'au retour. À l'aller, elle est partie plus tôt, en repérage, à Marseille. L'Airbus A320 d'Ita Airways, lors du voyage du pape en Mongolie, en septembre 2023. (PEDRO PARDO / AFP) Pour ce voyage, le premier dans la cité phocéenne pour un pape depuis le XVIe siècle, 67 journalistes sont accrédités. Si à l'aller, "le pape fait une photo, salue chaque passager", cela reste "plutôt un moment d'échange personnel", détaille Loup Besmond de Senneville, correspondant du journal La Croix au Vatican, les reporters attendent surtout le voyage retour, moment privilégié pour poser quelques questions au souverain pontife."Il y a cette traditionnelle conférence de presse. Les journalistes s'organisent par groupe linguistique", raconte-t-il. "C'est le seul moment où l'on a un accès sans filtre au pape. C'est un moment important !"A l'arrivée à l'aéroport de Marignane, un tapis rouge de 80 mètres de long attendra le souverain pontife.