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Vatican : pour le pape François sorti de l’hôpital, renoncer n’est pas à l’ordre du jour

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Vatican : pour le pape François sorti de l’hôpital, renoncer n’est pas à l’ordre du jour
Article rédigé par France 2 - R. Schapira, L. Tositti
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"Je suis encore vivant", a déclaré le pape François, samedi 1er avril à sa sortie de l’hôpital, où il avait été admis mercredi pour des problèmes respiratoires. La question de la renonciation a refait surface à cette occasion.

La démarche est hésitante. Mais le pape a tenu à se montrer debout, auprès des fidèles, serrant dans ses bras une mère qui vient de perdre sa fille. Avec un message clair : "Je suis encore vivant." Des images rassurantes et une séquence qui tranchent avec l’audience de mercredi, où il semblait à bout de forces. C’était quelques heures avant son hospitalisation. Mais cela fait plusieurs mois que son état de santé inquiète. 

Réunir un conclave si les forces venaient à lui manquer 

Alors cette dernière alerte peut-elle pousser François à renoncer ? Oui, si l’on en croit la plupart de ses déclarations. Comme en décembre, dans un journal espagnol, où il indiquait avoir déjà signé sa renonciation en cas d’empêchement médical. En janvier dernier, il imaginait même sa vie d’après, en dehors du Vatican. Mais plus récemment, lors de son voyage en Afrique, il semblait avoir changé d’avis déclarant que la démission du pape ne devait pas devenir la norme. Selon les spécialistes du Vatican, dans la tête de François, renoncer n’est pas à l’ordre du jour. Et si toutefois les forces venaient à lui manquer, qu’il décidait de renoncer comme son prédécesseur Benoît XVI, alors comme en 2013, il faudrait réunir un conclave dans les 30 jours, pour que les cardinaux élisent, à huit clos, le nouveau chef de l’Église.  

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