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Propos du pape sur les homosexuels : la porte-parole de l'inter-LGBT "choquée" et "inquiète"

Le pape a préconisé dimanche le recours à la psychiatrie pour les enfants homosexuels. "Continuer à véhiculer l'idée que l'homosexualité peut être une maladie, c'est continuer à cautionner des systèmes d'oppression envers les personnes LGBT", dénonce sur franceinfo la porte-parole de l'Inter-LGBT.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La communauté LGBT s'inquiète des propos du pape associant l'homosexualité à une maladie psychiatrique. (GREGOR FISCHER / DPA)

Invitée de franceinfo lundi 27 août, la porte-parole de l'Inter-LGBT, Clémence Zamora-Cruz, s'est dite "choquée" et "inquiète", après les propos du pape François sur les homosexuels. Ce dernier a préconisé le recours à la psychiatrie lorsque des parents constatent les orientations homosexuelles de leurs enfants.

Nous condamnons ces paroles

Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'Inter-LGBT

à franceinfo

"Nous les condamnons parce que l'homosexualité n'est pas une maladie. Renvoyer encore l'homosexualité vers la maladie, c'est continuer de stigmatiser les personnes LGBT", a dénoncé Clémence Zamora-Cruz.

"Il n'y a pas d'homophobie light"

Le pape a estimé qu'il ne fallait "pas condamner" mais "dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille". Pour la porte-parole de l'Inter-LGBT, "continuer à véhiculer l'idée que l'homosexualité peut être une maladie, c'est continuer à cautionner des systèmes d'oppression envers les personnes LGBT".

Les propos du pape "rappellent des choses qui se sont déjà passées pour la communauté LGBT", a-t-elle ajouté, évoquant "des traitements pseudo-scientifiques avec des lobotomies" ou "des électrochocs".

Ce n'est pas l'homosexualité qui est une maladie, c'est l'homophobie qui l'est, car elle conduit à la stigmatisation et à la violence à l'égard des personnes homosexuelles

Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'Inter-LGBT

à franceinfo

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