Comment dit-on «habemus papam» sur twitter ?

Et si le très sérieux Catholic News Service se lance dans la poésie animalière, c’est que la crainte de voir un cardinal tweeter (gazouiller en anglais) le nom du futur pape en plein conclave, au détriment de la traditionnelle fumée blanche, existe.

Il y aurait en effet parmi le collège des 117 cardinaux appelés à élire le successeur de Benoît XVI au moins neuf twittos actifs. Pourtant, le risque est mince puisque dès leur entrée dans la chapelle Sixtine pour le vote, les cardinaux seront privés d’accès à leur compte twitter, ainsi qu’à toute autre forme de communication avec le reste du monde.

Parmi les cardinaux twitteurs, le plus gros compte appartient au Cardinal Dolan de New York qui avait annoncé aux 80.000 followers de son compte @CardinalDolan la renonciation de Benoit XVI, le 11 février 2013 : «This morning, our Holy Father, Pope Benedict XVI announced his resignation». Une annonce relayée sur son blog intitulé : Gospel in the digital Age (L'évangile à l’heure numérique). Mais ce cardinal très respectueux de la hiérarchie, puisqu’il n’était de son côté abonné qu’à un seul compte… celui de Benoît XVI @pontifex (et ses 1.562.864 abonnés), ne devrait pas violer la discipline de l'église.

Dans l’église mondialisée, les cardinaux twittos se trouvent sur tous les continents. Outre le cardinal de New York, le site de micro blogging compte un papabile, l’Italien Angelo Scola, cardinal de Milan @angeloscola, un Sud-Africain, Wilfrid Napier @CardinalNapier, un Colombien @cardenalruben… En France, le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, dispose, lui, d'un directeur de la com' sur twitter @comCardBarbarin.