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Visite surprise de Bush en Irak

Le président des Etats-Unis s’est rendu en Irak aujourd’hui. Quelques jours seulement avant la publication d’un rapport sur la situation de la guerre. Et le jour même où son plus sûr allié, la Grande Bretagne, se retire de Bassorah.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France REUTERS/Jason Reed)

Le contexte est bien particulier. C’est une visite surprise qui n’a rien d’anodine. Une échéance cruciale attend le président. Les hauts responsables militaires et diplomatiques américains en Irak doivent présenter leur évaluation de la situation, après quatre ans et demi de guerre. Et George Bush doit bientôt lui-même défendre sa stratégie devant le congrès. Une mission délicate.

Le président est arrivé sur la base d’Al-Assad, à l’Ouest de Bagdad. Un geste symbolique pour signifier l’impatience de Washington devant la paralysie politique de la capitale. George Bush est arrivé avec Condoleezza Rice. Il était attendu par Robert Gates, secrétaire à la défense. Une visite sous haute sécurité.

Pour la première fois, le président a évoqué une possible réduction des troupes américaines en Irak.

Ce voyage coïncide avec le retrait des soldats britanniques de Bassorah. Un départ symbolique, puisque il s’agit de la deuxième ville du pays. Elle passe maintenant sous le contrôle de l'armée irakienne. Les britanniques auront évacué l'ensemble de la province d'ici la fin de l'année...

Il s’agit du troisième voyage de George Bush en Irak depuis le début de la guerre. Il a effectué un premier voyage en novembre 2003, et un autre en juin 2006.

En quatre ans et demi, la guerre en Irak a couté la vie à 3700 soldats américains, 160 soldats britanniques, et des dizaines de milliers d'irakiens.

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