Aux Etats-Unis, où les carnages à l'arme à feu sont devenus fréquents dans les établissements scolaires, voici comment une école de l'Ohio se prépare au pire. Extrait du magazine "Envoyé spécial".Depuis 2007, les enseignants eux-mêmes sont de plus en plus nombreux à s'armer, comme Diana. Elle n'est pas autorisée à porter son arme sur elle en classe : celle-ci se trouve dans un endroit sécurisé, où elle devra la récupérer en cas d'attaque. L'enseignante ne veut pas en dire plus. Seuls les membres de la force d'intervention connaissent l'emplacement exact de leur arsenal. L'équipe d'"Envoyé spécial" a réussi à convaincre le directeur de nous dévoiler ce qu'il appelle, non sans fierté, sa "force de dissuasion".Temps de réponse à une attaque : moins d'une minuteDerrière une porte verrouillée, près de la classe de Diana, un coffre-fort biométrique que seuls les membres de la force d'intervention peuvent ouvrir avec leur empreinte digitale. A l'intérieur, un Glock 9 mm, chargé, et un gilet pare-balles. "Ça arrête toutes les munitions, sauf les fusils d'assaut." L'équipe est capable de répondre à une agression en moins d'une minute, car chaque seconde compte pour limiter le carnage. L’école recèle trois coffres-forts semblables, cachés à des endroits différents.Extrait de "Profs : à l'école des armes", un reportage diffusé dans "Envoyé spécial" le 16 février 2017.