La déclaration du secrétaire général de l'Organisation des États d'Amérique, samedi 15 septembre, à propos d'une possible intervention pour renverser le régime de Nicolas Maduro au Vénézuéla "a fait grand bruit", explique la journaliste Fanny Lothaire. Luis Almagro, habitué à des propos beaucoup plus diplomates, n'est pas le seul à en avoir parlé. Donald Trump, il y a un mois, a évoqué une intervention militaire. Le Washington Post, il y a quelques jours, avait révélé que les États-Unis discutaient en secret avec des dissidents vénézuéliens d'un possible renversement de Nicolas Maduro.Plus de 6 millions de personnes ont fui le VénézuélaDepuis 2015, selon l'ONU, plus de 6 millions de personnes ont fui le Vénézuéla vers le Pérou, la Colombie ou encore le Brésil. "Il y a donc urgence pour le président de l'Organisation des États d'Amérique, qui assume ses propos" explique la journaliste Fanny Lothaire. Il se veut le défenseur de la démocratie contre une dictature en voie de s'installer au cœur de l'Amérique latine.