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USA: Rand Paul, star montante du Parti républicain

Avec seulement deux ans et demi d'expérience au Sénat, le Républicain Rand Paul est devenu le visage de la contestation des programmes de surveillance américains. Il s'oppose à une intervention en Syrie et souhaite renforcer les rangs de son parti avec de nouvelles recrues de la communauté noire.
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le sénateur républicain du Kentucky, Rand Paul, le 27 juin 2013. (AFP/Mandel Ngan)

En mars, le sénateur avait pris la parole 13 heures d'affilée, profitant de ses tactiques d'obstruction parlementaire pour protester contre l'usage de drônes par l'administration Obama. Depuis, Rand Paul est sous les feux de la rampe aux Etats-Unis.

Sa campagne visant à séduire l'électorat afro-américain a également été très remarquée. Alors que la communauté noire avait massivement voté Obama, Rand Paul est prêt à relever la défi. Ambivalent, le sénateur, soutenu par le Tea Party, souhaite aussi être capable d'attirer à lui les Américains à la fibre libertaire. «Je crois qu'il y a des idées qui peuvent servir le Parti républicain, ce sont des idées libertaires américaines comme la protection de la vie privée, de l'internet et le fait que les relevés téléphoniques doivent être protégés», déclare-t-il. 

Rand Paul va plus loin, jusqu'à soutenir Edward Snowdon, l'agent à l'origine de fuites des programmes de surveillance de la NSA. Il s'oppose aussi à certaines interventions à l'étranger et ne mâche pas ses mots: «Nous ne pouvons pas être les sauveurs du monde entier. Une majorité de républicains ne veut pas s'engager en Syrie pour l'instant.»

Mais pour devenir le prochain champion Républicain à la présidentielle, Rand Paul devra changer sa réputation. Car pour beaucoup, le sénateur reste un personnage austère et au sourire rare.


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