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Un probable tueur en série fait trembler les New-Yorkais

Après la découverte de restes humains, dont ceux de quatre prostituées, au mois de décembre, puis au début du mois d'avril, la police a annoncé hier avoir retrouvé de nouveaux restes de corps humain sur une plage de Long Island. Dans le pire des cas, cela pourrait porter à dix le nombre de victimes de ce que les Américains craignent être un tueur en série.
Article rédigé par franceinfo
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Des ossements, puis, trois kilomètres plus loin, un crâne : hier, la police de New York a fait une nouvelle découverte macabre sur une plage de Long Island. S'il n'est pas possible pour l'instant de savoir si ces restes proviennent de deux ou d'une seule et même personne, les enquêteurs craignent d'être sur la piste d'un tueur en série.

La même façon d'opérer ?

Au début du mois, alors que les enquêteurs recherchaient une jeune prostituée disparue, quatre cadavres ont été retrouvés dans les buissons qui séparent la plage de la "route de l'Océan" sur une quinzaine de kilomètres. Ils ont été transportés à l'Institut médico-légal de New York, et n'ont pas encore été identifiés.

En revanche, les fragments de quatre autres corps, découverts en décembre, ont eu bel et bien été authentifiés. Ils s'agissait de quatre jeunes femmes, toutes prostituées, âgées de 22 à 27 ans, et qui travaillaient par le biais de petites annonces sur le site internet Craiglist.

Leurs "restes" ont été retrouvés dans le secteur de Gilgo Beach, une plage située à 75 kilomètres à l'est de New York. Les jeunes femmes ont disparu entre 2007 et 2010. D'après le quotidien de Long Island Newsday, qui cite des enquêteurs, ces quatre jeunes femmes sont mortes étranglées.

La piste d'un serial killer évoquée, mais pas de suspect

L'affaire fait couler beaucoup d'encre dans la presse américaine, même si l'hypothèse de l'existence d'un tueur en série n'a pas été confirmée pour l'instant, et qu'il n'y a pas de suspect.

Ces derniers jours, la presse souligne, de source proche de l'enquête, que l'auteur de certains crimes, sinon de tous, pourrait être une personne qui connaît bien les méthodes de la police. En effet, de courts appels téléphoniques ont été passés depuis le téléphone portable d'une des victimes à la sœur de cette dernière, et les endroits d'où ont été passés les appels montrent que l'interlocuteur sait de quelle manière les enquêteurs repèrent les téléphones portables.

Virginie Pironon, avec agences

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