Un an avant la présidentielle américaine…
Quel sera le choix des électeurs américains en 2008 ? Les candidats sont foule, côté démocrate comme côté républicain. Mais tous héritent des huit années de divisions intestines ou partisanes et des relations houleuses sur la scène internationale, exacerbées par la présidence de Georges Bush. Et malgré leurs efforts, les prétendants ont bien du mal à se détacher des grands axes des deux mandats précédents.
Contrôler la menace terroriste, préserver la croissance, réduire les impôts et le déficit sur le plan domestique. Stabiliser la situation en Irak, combattre la prolifération nucléaire en Corée, en Iran, ou faire avancer la création d’un Etat palestinien au niveau international. Des dossiers qui sont et seront au cœur de la campagne pour l’année à venir. D’autant plus que Georges Bush a déjà annoncé son intention d’exercer son mandat jusqu’au dernier jour.
Affaibli en novembre 2006 par la victoire des démocrates aux législatives, vite baptisé "le canard boiteux", obligé de cohabiter avec un Congrès hostile, l’actuel chef de l’Etat a déclaré "sprinter jusqu’à la ligne d’arrivée." Peaufiner son image dans les livres d’histoires. Soutenir le candidat républicain à sa succession également dans une position de force certaine. Pas de vice-président à sa suite. Il pourra donc attendre l’élection du candidat à l’issue des primaires avant de prendre parti.
Les primaires commencent le 3 janvier 2008. S’écouleront alors 12 mois au calendrier très serré (voir encadré) avant l’entrée en fonction du 44ème président américain.
_ Dans la course à la Maison Blanche, le duo démocrate très médiatique Hilary Clinton- Barack Obama. La sénatrice de New York, femme de l’ancien président Bill Clinton versus le premier candidat Noir américain à avoir de sérieuses chances d’être élu. Les républicains eux peinent à trouver une figure de proue, hésitant entre Rudolph Guiliani et Fred Thompson (voir portraits). Un sénateur et un ancien acteur, tous deux âgés de plus de 60 ans.
La campagne s’annonce prometteuse d’action et de rebondissements, renvoyant dos à dos non seulement conservateurs et libéraux mais plus largement toute la palette de l’échiquier politique. Si les dossiers politiques de l’année à venir sont déjà bien connus, aucun visage n’a encore marqué la campagne.
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